S’il te plaît de savoir jusqu’où
Irait mon amour triste et fort,
Jusqu’où, dans son terrible essor,
S’avancerait, à pas de loup,
Le long de ton destin retors,
Mon besoin, mon désir, mon goût
De ta pensée et de ton corps:
Je t’aimerais même fou,
Je t’aimerais même mort !
Poème de l’amour
Poèmes de Anna de Brancovan, comtesse de Noailles